Déterminer la composition métallique d'une pièce de monnaie
De quel métal ou alliage une pièce est-elle composée ? C'est une question que beaucoup de numismates se sont posée un jour.
Je vais vous donner quelques méthodes pour que vous puissiez répondre à cette question.
Voici plusieurs méthodes que vous pouvez mettre en oeuvre pour trouver la réponse.
L'attraction magnétique
C'est la méthode la moins ambiguë pour l'observation - soit la pièce est collée à l'aimant, soit elle ne l'est pas ! - mais dont les interprétations ne sont toujours pas évidentes, vous allez vous en rendre compte.
Les métaux / alliages présents dans une pièce collée à l'aimant sont :
- Le fer, bien entendu
- L'acier
- Le nickel
Suivant la force de l'attraction, on peut en déduire quelle proportion de métal magnétique est présent dans la pièce. Plus une pièce contiendra de fer ou de nickel, plus son attraction à l'aimant sera forte.
Notez que les pièces en cupronickel (10f type Turin, Nickel US...), de composition 75% Cu + 25% Ni, sont insensibles à l'aimant.
Attention aux cas particuliers. Prenons une 5f Semeuse post-1970. C'est une monnaie en cupronickel (dans des proportions 75/25 comme l'exemple vu précédemment ) plaquée nickel ! L'attraction à l'aimant est plus faible pour une 5f que pour une 1f, frappée en nickel 98%.
Autre type de pièce qui peut prêter à confusion : la 2 euros !
Vue en coupe de la 2€
Les parties représentées ne sont pas à l'échelle entre elles.
Le jaune orangé représente les coeurs supérieurs en bronze nickel (75% Cu + 20% Zn + 5% Ni)
Le gris clair la couche inférieur en nickel pur
Le gris un peu plus foncé la couronne de cupronickel 75/25.
A l'approche de l'aimant, la pièce de 2 euros manifeste une petite attraction, c'est bien la preuve de l'existence de nickel à intérieur d'elle.
Dégoûté de cette méthode ? Je vais vous donner une bonne raison de ne pas la laisser tomber.
Prenez les pièces d'un centime d'euro, d'un pfennig, d'un penny britannique, d'un cent US... Lesquelles parmis celles-ci contiennent de l'acier ?
Le centime d'euro, le pfennig et le penny britannique (post-1992). Le cent Lincoln (post-1982) étant actuellement en zinc plaqué cuivre et le penny britannique d'avant (pré-1992) en bronze (97% Cu + 2,5% Zn + 0,5% Sn).
Une pièce rouge est d'apparence en cuivre. Mais le test à l'aimant va démontrer qu'il ne s'agit que d'un plaquage.
Les métaux / alliages présents dans une pièce collée à l'aimant sont :
- Le fer, bien entendu
- L'acier
- Le nickel
Suivant la force de l'attraction, on peut en déduire quelle proportion de métal magnétique est présent dans la pièce. Plus une pièce contiendra de fer ou de nickel, plus son attraction à l'aimant sera forte.
Notez que les pièces en cupronickel (10f type Turin, Nickel US...), de composition 75% Cu + 25% Ni, sont insensibles à l'aimant.
Attention aux cas particuliers. Prenons une 5f Semeuse post-1970. C'est une monnaie en cupronickel (dans des proportions 75/25 comme l'exemple vu précédemment ) plaquée nickel ! L'attraction à l'aimant est plus faible pour une 5f que pour une 1f, frappée en nickel 98%.
Autre type de pièce qui peut prêter à confusion : la 2 euros !
Vue en coupe de la 2€
Les parties représentées ne sont pas à l'échelle entre elles.
Le jaune orangé représente les coeurs supérieurs en bronze nickel (75% Cu + 20% Zn + 5% Ni)
Le gris clair la couche inférieur en nickel pur
Le gris un peu plus foncé la couronne de cupronickel 75/25.
A l'approche de l'aimant, la pièce de 2 euros manifeste une petite attraction, c'est bien la preuve de l'existence de nickel à intérieur d'elle.
Dégoûté de cette méthode ? Je vais vous donner une bonne raison de ne pas la laisser tomber.
Prenez les pièces d'un centime d'euro, d'un pfennig, d'un penny britannique, d'un cent US... Lesquelles parmis celles-ci contiennent de l'acier ?
Le centime d'euro, le pfennig et le penny britannique (post-1992). Le cent Lincoln (post-1982) étant actuellement en zinc plaqué cuivre et le penny britannique d'avant (pré-1992) en bronze (97% Cu + 2,5% Zn + 0,5% Sn).
Une pièce rouge est d'apparence en cuivre. Mais le test à l'aimant va démontrer qu'il ne s'agit que d'un plaquage.